L’homme qui rit.

Résumé :Angleterre, fin du XVIIe. Un jeune lord est enlevé par une troupe de brigands et mutilé, la bouche fendue jusqu’aux oreilles. Abandonnée durant une nuit d’hivers, l’enfant trouve refuge auprès d’un philosophe ambulant et devient saltimbanque, parcourant les routes et haranguant les foules aux côté de son nouveau protecteur. C’est le début de quinze années d’errance pour celui qu’on surnommera, en référence à son visage défiguré, « l’Homme qui rit ». Mais, derrière ce sourire forcé, se cache une âme révoltée par l’arrogance de la noblesse…

Auteur : Victor Hugo

Genre : Classique, roman historique, drame, monstre, pauvreté, aristocratie

Ma lecture.

Elle remonte à loin, mais je m’en souviens encore aujourd’hui. Soyons honnête, c’est impossible de critiquer le travail de cet homme. L’homme qui rit, je l’ai découvert au lycée, j’avais le choix entre plusieurs romans à lire et comme personne ne voulait le lire (il est relativement gros.) j’avais décidé de me lancer dedans. Je pense que j’ai fait le meilleur choix. 

C’est un secret pour personne, mais la plume d’Hugo est exceptionnelle, si vous avez des phrases et descriptions longues, l’univers est sensationnel, j’ai toujours aimé les univers un peu « creepy », sombre et je le retrouve dans cette lecture. Au niveau de la structure du roman, ce dernier est divisé en deux parties séparées par une ellipse d’une quinzaine d’années : l’enfance et l’âge adulte de Gwynplaine.

Je me souviens lorsque je l’avais lu, le personnage de Gwynplaine, je l’ai directement associé au personnage du « Joker » avec son sourire affreux causé par la main de l’homme. En ce personnage, je vois la non-conformité en norme de l’époque, je vois le rejet de la différence, mais aussi le fait de la moquer. 

Pour moi, c’est un roman qui montre la monstruosité de l’homme, par la laideur de l’action des hommes, notamment au travers de la cicatrice de Gwynplaine, qui est devenu « monstre » à son tour. La laideur qu’il a « acquise » de la main de l’homme, est moquée, car il n’est plus dans la norme de l’époque. Je me souviens que lorsque je l’avais lu, j’avais l’image du « Joker » quand le personnage Gwynplaine, apparaissait. 

Dans ce livre il y a une critique de l’aristocratie. Lorsqu’il l’a écrit, les conditions de vie en Angleterre n’étaient pas bonne, on pouvait même les qualifier de minables . Le très long discours de Gwynplaine à la Chambre des Lords en est un exemple, il va prendre la parole au nom du peuple, une parole meurtrie destinée à faire comprendre aux aristocrates les multiples injustices dont ils accablent le peuple. Hélas ! Le visage monstrueux de l’orateur déchaîne une cascade de rires inextinguibles…

J’ai beaucoup aimé les portraits des antagonistes et notamment celui de la Reine Ann, qu’il dépeint de manière très pessimiste « Elle était perpétuellement en transpiration de mauvaise humeur ; elle n’exprimait pas sa pensée, elle l’exsudait. Il y avait du sphinx dans cette oie. » Les plus riches ne qui voient que leur propre intérêt, rejettent ceux qui ne rentrent pas dans leurs normes, je les vois comme gros et gras, n’étant pas capable de comprendre le monde qui les entoure.

Vous l’avez lu ? Vous en avez pensé quoi ?



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